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Les gens heureux lisent, écrivent & aiment...

  • Photo du rédacteur: Leslie Garoyan
    Leslie Garoyan
  • 2 avr.
  • 4 min de lecture

Il y a quelques jours, j'ai terminé en fin d'après-midi "La vie est facile, ne t'inquiète pas" après avoir dévoré seulement quelques heures plus tôt "Les gens heureux lisent et boivent du café »: Chef-d’oeuvre !

Ma rencontre avec Agnès Martin-Lugand s'est produite il y a moins d'une semaine, lors d'une visite à la Fnac où je cherchais initialement à compléter la trilogie de "La femme de ménage" – cette littérature qu'on qualifie parfois de "roman de gare" mais qui possède ce pouvoir magique de nous donner envie de tourner les pages sans relâche.

Et voilà que trois livres plus tard, je me dis qu’il est étrange, pour moi, qui lis tant, de n'avoir jamais entendu parler d'Agnès Martin-Lugand, alors que son premier best-seller est sorti il y a déjà dix ans. Mais n'est-ce pas là encore une preuve que la vie nous offre ses plus beaux cadeaux quand on ne les attend pas?

Je ne devais pas du tout chercher son livre ce jour-là, et c’est après deux allers-retours infructueux dans les rayons, que je me suis retrouvée avec l'histoire de Lino et Rebecca entre les mains.

Comme s’ils avaient attendu patiemment que je pose le point final à mon propre roman pour apparaître dans ma vie. Je crois aux signes, que voulez-vous. Pas vous ?


J'ai dévoré "Renaissances" en suivant Rebecca, cette écrivaine en mal d'inspiration qui se lance sur les traces d'un homme mystérieux jusqu'en Provence pour en faire son nouveau personnage.

Troublant parallèle avec mon propre roman qui se déroule entre Paris et la Provence. Troublant parallèle avec ces problématiques d’inspiration ou les transes d’écriture que j'ai aussi connue récemment, ces personnages qui finissent par habiter chez vous (littéralement – ma fille dîne avec eux maintenant).


Certes, je ne suis pas encore une auteure de best-sellers comme elle, mais j'ai partagé cette angoisse de la page blanche. Quelle sensation incroyable de voir quelqu'un décrire si précisément les sentiments que l'on traverse soi-même!

Agnès Martin-Lugand possède le pouvoir incroyable de réussir à décrire des scènes de vie, des rencontres, des thèmes universels, avec une plume aussi légère qu’agréable. Je suis heureuse d'avoir croisé sa route littéraire, et je souhaite à tout le monde de découvrir ses livres qui sont si captivants.

Cette rencontre m'a aussi aidée à me plonger dans la relecture de mon propre roman. Une odyssée que je partagerai bientôt avec vous. À savoir encore comment je vais réussir à vous exprimer cette relation viscérale que j'entretiens avec l'écriture et la lecture. Mais pour l’instant laissez-moi vous parler de mon dernier amant: Mon roman.


Amour toujours

On revient toujours à l'amour. Je ne connais aucune personne au monde qui, peu importe où elle en est dans sa vie, ne veuille pas encore tomber amoureuse, vivre une grande histoire d'amour ou connaître l'amour fou.

C'est de cela que parle "Nos Âmes pour l'éternité".

À une époque où les relations semblent de plus en plus éphémères, ce roman est une vision que j'ai voulu partager de l'amour comme une force constante à travers le chaos de nos vies.

Je pense qu'il répond à une soif d'absolu que ressentent les lecteurs contemporains.

Moi qui ai toujours été une amoureuse du coup de foudre et de la relation qui brûle tout sur son passage, j'ai réussi à construire dans mon roman cet amour dont je rêve finalement: une relation terre à terre qui, par rapport aux parallèles de l'incroyable fiction que j'ai écrite, offre une authenticité qui manque aujourd'hui aux romances dominées par des coups de foudre de l’instantanés toujours décevant – qu'on compare maintenant à des relations toxiques.


C’est souvent là que se fait la confusion d’ailleurs : entre l’amour passionnel qui éblouit, et celui qui éclaire. Entre l’amour qu’on idéalise, parce qu’il brûle et fait mal — et celui qu’on ne voit pas tout de suite, mais qui transforme tout sur son passage.

Celui qui ne t’étouffe pas, mais t’élève.

Celui qui ne fait pas mal, mais qui guérit.

Celui qui te laisse libre, mais jamais seule.


Voilà l’amour qui s’exprime dans Nos Âmes pour l’Éternité.

Pas un amour parfait. Mais un amour juste, incarné, choisi.

Un amour comme un ancrage, un refuge, un rappel de ce qu’on mérite vraiment.


C'est une histoire pour les lecteurs qui ont toujours voulu croire aux contes de fées, qui en ont peut-être été déçus – tous ces 90’s Kids comme moi qui ont été bercés par Disney, mais qui prouve qu'il existe des connexions plus profondes que ce que la raison peut expliquer et qu'il fait du bien de se laisser aller.

À une époque où tout va vite, où les relations s'effritent en un swipe à gauche, où l'amour semble parfois réduit à un algorithme, j'ai voulu écrire une histoire qui parle de cette connexion profonde, celle qui défie la raison, celle qui fait sourire les sceptiques et rêver les romantiques.


Parce que je ne connais personne, absolument personne, qui ne souhaite pas, au fond, connaître un jour un amour qui dépasse l'entendement. Même (surtout ?) les déçus, les blessés, les "plus-jamais-ça". Peut-être parce que nous avons été bercés d’illusions trop souvent ? Peut-être. Mais je préfère croire que c'est parce que nous savons, quelque part en nous, qu'il existe des liens inexplicables, des âmes qui se reconnaissent.


Depuis que j'ai décidé de m'offrir, pour mes trente-cinq ans, une année sabbatique afin d'écrire enfin ce roman qui me trottait dans la tête, j’ai fait un premier pas vers la vulnérabilité en partageant ouvertement mes réflexions et mon écriture.


Ce que je voudrais dire aujourd'hui, c'est que le plus beau voyage que je suis en train de m'offrir, c'est celui-là: mon roman. Je crois que la raison pour laquelle cela me fait tant de bien et me possède à ce point, c'est parce qu'on peut voyager grâce à l'écriture. On peut laisser une trace de notre passage, partager des moments de vie connus ou inconnus qui sont incroyables.

Je souhaite à chacun de vous de vivre un jour cette possession par l'art, qu'il s'agisse d'écriture, de musique, de peinture ou de toute autre forme d'expression. Cette sensation grisante de créer quelque chose qui n'existait pas avant, de donner vie à des idées, à des émotions, à des histoires.


Et je souhaite à tous ceux qui me lisent de croire encore, malgré les déceptions, malgré les cœurs brisés, malgré la "réalité" qu'on nous brandit comme un épouvantail, à ces histoires d'amour qui défient le temps et la raison.


Car au fond, qu'y a-t-il de plus beau que de se laisser aller, parfois, à être possédé par la beauté du monde ?



 
 
 

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